Ca m'arrive d'être surprise d'être embarquée dans cette "mammasphère", pas tellement blogueuse, souvent twitterienne.
Car si, oui, je suis maman et ô combien, et si le sujet de ma fille, et puis maintenant de son Lutin Facétieux de jumeau d'adoption, m'est important autant qu'intéressant, autant j'ai du mal à me reconnaître dans le mode d'expression de quelques jeunes mères hyper maternantes dont le discours ne tourne qu'autour de la maternité (pas nécessairement la leur, d'ailleurs).
De même que dans un groupe se forme souvent des sous-groupes, et ce n'est pas forcément celui où on s'extasie autour d'un nouveau-né qui m'attire. Ou pas tout le temps. Ou ça dépend s'il est mignon et si on a un bon feeling.
Et globalement, j'aime les enfants en tant qu'individus plutôt que "j'aime les enfants" comme étendard, vous voyez la nuance ? Y a des enfants qu'on peut avoir moins de plaisir à fréquenter que d'autres. Oui.
Bref.
Tout ça pour dire que quand je me sens un peu trop entourée par le maternage de copines de copines qui ne sont pas forcément mes proches copines à moi, j'ai tendance à faire un pas en arrière et aller parler d'autres choses avec d'autres gens. Pas toujours mais parfois.
Et puis il y a les jeunes mères qui m'explosent le coeur d'admiration. Ma chère Zelda Bouseuse, par exemple. Elle assure. Et pourtant on pourrait dire qu'elle partait avec un tas de nœuds à dénouer, et bien non seulement elle s'occupe de ça, elle fait ce qu'elle croit juste, elle laisse parler ce bout d'elle en plus, la mère qu'elle est devenue, sans langue de bois, avec des vrais émerveillements et de la vraie fatigue. Et puis elle cause d'autres choses, aussi.
L'équilibre, quoi.
Elle est awesome, vous saviez ?