lundi 19 mars 2012

Mammasphère

Ca m'arrive d'être surprise d'être embarquée dans cette "mammasphère", pas tellement blogueuse, souvent twitterienne.

Car si, oui, je suis maman et ô combien, et si le sujet de ma fille, et puis maintenant de son Lutin Facétieux de jumeau d'adoption, m'est important autant qu'intéressant, autant j'ai du mal à me reconnaître dans le mode d'expression de quelques jeunes mères hyper maternantes dont le discours ne tourne qu'autour de la maternité (pas nécessairement la leur, d'ailleurs).

De même que dans un groupe se forme souvent des sous-groupes, et ce n'est pas forcément celui où on s'extasie autour d'un nouveau-né qui m'attire. Ou pas tout le temps. Ou ça dépend s'il est mignon et si on a un bon feeling.

Et globalement, j'aime les enfants en tant qu'individus plutôt que "j'aime les enfants" comme étendard, vous voyez la nuance ? Y a des enfants qu'on peut avoir moins de plaisir à fréquenter que d'autres. Oui.

Bref.

Tout ça pour dire que quand je me sens un peu trop entourée par le maternage de copines de copines qui ne sont pas forcément mes proches copines à moi, j'ai tendance à faire un pas en arrière et aller parler d'autres choses avec d'autres gens. Pas toujours mais parfois.

Et puis il y a les jeunes mères qui m'explosent le coeur d'admiration. Ma chère Zelda Bouseuse, par exemple. Elle assure. Et pourtant on pourrait dire qu'elle partait avec un tas de nœuds à dénouer, et bien non seulement elle s'occupe de ça, elle fait ce qu'elle croit juste, elle laisse parler ce bout d'elle en plus, la mère qu'elle est devenue, sans langue de bois, avec des vrais émerveillements et de la vraie fatigue. Et puis elle cause d'autres choses, aussi.

L'équilibre, quoi.

Elle est awesome, vous saviez ?

mardi 24 janvier 2012

Mais euh !

Je ne sais pas pourquoi je voulais absolument passer en ios5 sur mon Iphone.

Sans doute parce qu'on m'a souvent dit : y a une mise à jour, faut mettre à jour ?

Bref. Pour ceux qui connaissent la rapidité des maj sur ces objets du diable, vous comprendrez que c'est une tache qu'on procrastine volontiers...

Jusqu'à avant-hier. Où ça a longuement, trèèèèès longuement sauvegardé. Puis pof, au milieu de la nuit je me lève, c'était terminé, mais l'upgrade ne s'était pas fait.

Hier soir, alors que j'étais garde-malade (enfin malade, on a vu des malades pires que ça) à la maison pour Cro-Mi, je décide d'en profiter pour retenter. J'aurais dû savoir que le signe était contre moi.

Après de longues heures de sauvegarde, voyant que ça n'avançait pas des masses, je vais prendre un bain. En en sortant, paf (le chien), tout planté.

Purien.

Iphone en rideau.

Le temps de tenter une restauration, une fois, deux fois, plantage. Montée d'angoisse.

Puis la troisième est la bonne. Idem avec la resynchro avec la sauvegarde de la veille. Perdu quelques photos...

Et surtout, niguedouille que je suis, à force de vouloir dissocier carnet d'adresse du téléphone de celui du client mail, TOUS mes contacts.

Couchée à 3 heures du mat, à peu près soulagée d'avoir encore un téléphone, dépitée de ce que j'ai perdu, y compris du précieux temps de sommeil.

Donc, pour ceux qui ne sont pas sur Twitter ou n'y ont pas vu mon message désespéré : si vous pensez que je dev(r)ais avoir votre numéro, n'hésitez pas à me le renvoyer.

A vot' bon coeur :)

(Et je suis fatigue, pardon pour les approximations linguistiques pour les heures à venir).

lundi 12 décembre 2011

Nouveau départ

Tada !!!

Je vous ai bien eus, non ?

Je rigole. Y avait pas malice.

Là, présentement, j'ai un gros trac de débutante. 8 ans de blogueries pour repartir sur une page blanche, c'est étrange.

Mais pourquoi ?

Premièrement pour me détacher de cette entité d'avant. Même si je sais que dans vos répertoires téléphoniques, c'est sous ce nom que j'apparais (oui, je le sais, pas la peine de nier !), et que d'aucuns ont d'ores et déjà émis le souhait de continuer à m'appeler comme ça (et la réponse est oui, bien sûr), pour moi c'est rattaché à une époque de ma vie qui est derrière. Je ne renie rien, je ne regrette rien, mais c'est autre chose maintenant.

D'autre part parce ce qu'il y a deux lecteurs, l'un silencieux, l'autre, hélas (héllllaaaaas) non, du précédent blog dont le regard et les remarques me mettaient mal à l'aise. Assez pour perturber mon rapport au blog, pour m'auto-censurer, pour retenir quelques billets... Et allez interdire à quelqu'un de vous lire, au prétexte que c'est privé, alors même que c'est sur le nain ternet !!! Alors bien sûr, je vous demande de ne pas donner cette adresse, ni au père de ma fille, ni à l'homme au slip en kevlar. Mais je me doute bien que vous aviez compris le principe !

Et puis j'avais, je crois, besoin de cette mue.

Comme vous pouvez le voir, c'est un changement dans la continuité (oui, je sais, y a encore un peu de boulot sur la bannière mais je peinais de vous faire languir, et j'avais hâte,  et merci, au demeurant, à tous ceux qui m'ont demandé de leur donner des nouvelles. Ce soir je m'en occupe). Mais vous avez vu, y a de belles chaussettes et une paire de pieds supplémentaire (ne lui dites pas qu'il les a très grands, il trouve que ce sont les miens qui sont très petits) ?

Au demeurant et à propos, merci à mon Enchanteur pour l'hébergement, l'assistance technique, l'accompagnement dans la clean-install (héhéhé), la pétouille qui bugait cette nuit réparée en un quart de seconde, l'envie manifestée de continuer à me lire, le soutien à mes délires internètesques, et tout le reste.

Mais on va lire quoi, chez Sacrip'Anne ?

La bonne nouvelle c'est que j'ai une longue liste de billets en attente, et que ça ne devrait pas vous changer de l'ambiance d'avant. Il y a aura des petits bouts de tous les jours, des rires et des colères, de la tendresse, une Cro-Mignonne, sans doute un peu de son comparse le Lutin Facétieux, un Enchanteur. La vie.

La "mauvaise" mais qui est bonne pour moi c'est que je maintiens le cap dans le "pas de contraintes". Donc je vais écrire, sans doute souvent, mais je ne prends aucun engagement, ni auprès de vous, ni auprès de moi, sur un rythme de publication.

Et puis il y aussi d'autres projets en cours dont je vous entretiendrai dès que ça sera prêt.

Il est long, ce premier billet, non ?

Sans doute parce que vous m'avez manqué. J'ai hâte de vous retrouver.

La bise à tous, camarades !